Il y a un an

L'histoire de ce blog pourrait commencer comme un comte de fée.

Il était une fois...

Un couple plus que banal (nous), désirant un enfant.

La petite trentaine, employés, mariés de quelques années, venant d'acheter la (future) maison familiale (avec le beau jardin qui va avec, surtout à Hollywood) : on se croirait dans un Pixar. Pire... dans un Walt Disney!

Je ne vais pas vous faire le coup du chou et de la rose mais n'empêche, c'est une histoire de graine: un beau jour, une petite graine de Lui trouva la terreau chez Moi assez sympathique pour s'y accrocher.

C'est le début de l'intrigue.

Une grossesse, elle aussi, plus que banal (le scénariste avait la flegme de trouver quelque chose de plus original). On se prépare, gentillement, par "habitudes", ou, tout du moins, par mimétisme, mais on ne se pose pas trop de questions, nos idées préconçues sont là et bien là.

Nos prépas, chant prénatal et haptonomie nous font du bien, pour le moment présent.

Une grossesse se vit au jour le jour, paraît- il. Du coup, sans réfléchir à "l'après", on cède au marketing, un peu beaucoup... mais heureusement, pas à la folie. De la chambre ultra équipée en passant par la poussette de combat, jusqu'à la baignoire top design... autant d'objets qui n'auront.... jamais d'intérêt. Mais... STOP! J'en dis déjà trop...

Cependant, les premiers écarts commencent à se profiler. J'ai peur d'accoucher à l'hôpital. Non pas d'accoucher mais de l'hôpital. Je sens, inconsciemment, que ce milieu là, pour une naissance, est délétère. Je veux accoucher chez moi, en sécurité. Qu'on m'y fiche la paix. Lui, refuse. Il a peur. On trouve un milieu d'entente pour une maison de naissance. 

Au final, la question ne se posera pas: j'avais dis que le seul cas pour lequel j'accepterais une césarienne serait un mode des pieds. J'aurais dû me taire.

Puce des Bois se décide malgré tout à pointer son nez (enfin, un de ses pieds) 4 jours avant sa césa programmée (merci ma Puce, merci ma Puce)  et naît il y a un an, le 1e juillet 2007.

Tadam!

Juillet 2007 sera donc le mois ou on se rendra compte que, non, une grossesse ne se vit pas au jour le jour mais dans l'à venir... et qu'on aurait pu y penser.